Fosse Sacrée, au temps où les Dieux nous parlaient,
Fons Divina des Celtes, source sacrée ...
L’eau qui coule d’une source attise toujours les rêveries, surtout
lorsque nul ne connaît l’origine. En effet, les sources et cours d’eau
alentours ont été teintés, et nulle trace des colorants n’est apparue
dans la Fosse Dionne. Le commentaire est issu de www.tourisme-tonnerre.fr
Le mystère de notre Fosse Dionne reste entier : c'est autour d’elle que s’est édifiée la ville, à l’origine sise sur le plateau dit des vieux châteaux, la dominant.
Dès
l’Antiquité, les hommes se sont rassemblés autour de ce lieu
mystérieux. Les eaux sourdaient d’un marécage, qui par la suite fut
assaini.
Plus tard encore, en 1758, Louis d’Eon, le grand-père du fameux Chevalier, fit aménager la source en lavoir.
La toiture demi-circulaire, sa double enceinte et ses quatre cheminées datent elles aussi de 1758.
Le bassin d’un diamètre de 14 m et son lavoir doté d’appentis, offrent un spectacle hors du commun, en particulier par la coloration bleu turquoise des eaux et l’inquiétant gouffre, trou noir béant, qui nous attire.
Plus tard encore, en 1758, Louis d’Eon, le grand-père du fameux Chevalier, fit aménager la source en lavoir.
La toiture demi-circulaire, sa double enceinte et ses quatre cheminées datent elles aussi de 1758.
Le bassin d’un diamètre de 14 m et son lavoir doté d’appentis, offrent un spectacle hors du commun, en particulier par la coloration bleu turquoise des eaux et l’inquiétant gouffre, trou noir béant, qui nous attire.
La Fosse Dionne est une source Vauclusienne, résultant de l’infiltration des plateaux des environs : cette source forme une vasque au fond de laquelle on peut voir le
départ d’une galerie haute de 2,5 m qui s’arrête à 28 m de profondeur
sur un étranglement ; après quoi la galerie se poursuit jusqu’à 360 m de
l’entrée et 61 m de profondeur. Le débit de la source est varié mais
perpétuel (en moyenne 100 litres par seconde).
Depuis le 2 Décembre
1979, date à laquelle Eric LEGUEN parvint à 360 m de distance de
l’entrée, diverses plongées ont été effectuées (relevés topographiques
notamment).
Seul un plongeur aurait dépassé ce terminus en 1989 pour atteindre la profondeur de 70 m avec vision à – 80 m.
Seul un plongeur aurait dépassé ce terminus en 1989 pour atteindre la profondeur de 70 m avec vision à – 80 m.
Nous pouvons dire aujourd’hui que les limites humaines ont été
atteintes. Désormais, quatre facteurs au moins, font de la Fosse Dionne
une des sources les plus difficiles à explorer en France :
- Les étroitures
- L’argile en suspension dans l’eau réduisant la visibilité
- La force du courant
- L’argile en suspension dans l’eau réduisant la visibilité
- La force du courant
Surtout la profondeur obligeant des paliers de plus en plus longs et
nécessitant l’emploi de techniques complexes comme l’utilisation de
mélanges gazeux spéciaux.
Les plongées souterraines ont commencé à la fin du XIXè siècle, probablement après 1878. Les premières plongées étaient effectuées à l’aide d’un scaphandre.
En Juin 1955 eut lieu la deuxième tentative grâce à deux scaphandres Cousteau.
Puis en 1961, des plongeurs de Troyes, appartenant à l’école de plongée du Touring-Club de France, tentèrent leur chance.
Le 15 Juillet 1962, deux plongeurs trouvèrent la mort dans la Fosse
Dionne.
Ce n’est que le 12 Décembre 1976 que l’exploration reprit, suite à l’avis favorable de la mairie et du conseil des secours souterrains de l’Yonne.
Le 3 septembre 1977, profitant d’une période d’étiage, les spéléologues de la société Dijonnaise de plongée souterraine franchirent la chatière qui jusqu’alors s’était révélée infranchissable ; ils s’arrêtèrent peu après 31m.
Ce n’est que le 12 Décembre 1976 que l’exploration reprit, suite à l’avis favorable de la mairie et du conseil des secours souterrains de l’Yonne.
Le 3 septembre 1977, profitant d’une période d’étiage, les spéléologues de la société Dijonnaise de plongée souterraine franchirent la chatière qui jusqu’alors s’était révélée infranchissable ; ils s’arrêtèrent peu après 31m.
Au mois de Juin 1996, deux plongeurs franchirent les étroitures.
L’incompétence de l’un d’eux, associée à un matériel non adapté à ce
type de plongée très technique, coûta la vie à l’inexpérimenté. Suite à
cet accident, les plongées sont désormais très réglementées
(autorisation du Maire et du Préfet).
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