"Est-ce dû aux maisons jaunes, ocres et rouges, aux fenêtres festonnées
qui surplombent la courbe de la rivière Onyar ? À la lumière dorée sur
les cyprès tout près des remparts de la ville haute ? À la présence
insistante de l’histoire dans les ruelles de la cité médiévale ?
Toujours est-il que Gérone
a des airs florentins. Les fiers Catalans la surnomment même la «
Florence de la Catalogne ». C’est sans doute exagéré pour cette paisible
cité provinciale. Mais ce surnom en dit long sur l’affection que l’on
porte, de ce côté-ci des Pyrénées, à cette ville pittoresque et
élégante, qui laisse le visiteur sous le charme.
Située à 50 km de la France et à 100 km de Barcelone, Gérone la discrète est encore l’un des secrets les mieux gardés de la Catalogne. Pourtant, la Costa Brava ne se trouve qu’à une demi-heure d’ici. On passe par Gérone, depuis belle lurette. La ville a d’ailleurs été fondée par les Romains au 1er siècle av. J.-C. pour cette raison. Elle se situait sur la stratégique via Augusta, l’axe nord-sud reliant la Gaule à la péninsule ibérique. Or, Gérone, quand on prend la peine de la découvrir, se révèle bien plus qu’un lieu de passage.
Restauré dans les années quatre-vingt, le cœur médiéval de la cité catalane, situé sur la rive droite de l’Onyar, fait partie des plus séduisants d’Espagne. Le long de la carrer Força, ravissante artère pavée qui remonte la colline vers les remparts de la ville haute, s’alignent de belles demeures médiévales et se déploient de pittoresques ruelles ainsi que d’étroites venelles à escaliers, où le temps semble s’être arrêté. Jusqu’en 1492, c’était le quartier juif, le Call, où vivait l’une des plus importantes communautés hébraïques de la péninsule ibérique, avec Barcelone et Tolède. Elle fut chassée par les Torquemada de l’Inquisition. Un musée, installé dans une ancienne école d’interprétation de la Kabbale, retrace les grandes heures de la Gérone juive". (www.routard.com)
Située à 50 km de la France et à 100 km de Barcelone, Gérone la discrète est encore l’un des secrets les mieux gardés de la Catalogne. Pourtant, la Costa Brava ne se trouve qu’à une demi-heure d’ici. On passe par Gérone, depuis belle lurette. La ville a d’ailleurs été fondée par les Romains au 1er siècle av. J.-C. pour cette raison. Elle se situait sur la stratégique via Augusta, l’axe nord-sud reliant la Gaule à la péninsule ibérique. Or, Gérone, quand on prend la peine de la découvrir, se révèle bien plus qu’un lieu de passage.
Restauré dans les années quatre-vingt, le cœur médiéval de la cité catalane, situé sur la rive droite de l’Onyar, fait partie des plus séduisants d’Espagne. Le long de la carrer Força, ravissante artère pavée qui remonte la colline vers les remparts de la ville haute, s’alignent de belles demeures médiévales et se déploient de pittoresques ruelles ainsi que d’étroites venelles à escaliers, où le temps semble s’être arrêté. Jusqu’en 1492, c’était le quartier juif, le Call, où vivait l’une des plus importantes communautés hébraïques de la péninsule ibérique, avec Barcelone et Tolède. Elle fut chassée par les Torquemada de l’Inquisition. Un musée, installé dans une ancienne école d’interprétation de la Kabbale, retrace les grandes heures de la Gérone juive". (www.routard.com)
Le pont "Eiffel" (pont de le Peixeteres Velles) : il s'agit de l'un des quatre ponts urbains qui relie les différentes
parties de la ville, laquelle est divisée par la rivière Onyar. Le Pont
Eiffel a été construit en fer et date de 1877. Il a été conçu par le
célèbre ingénieur et architecte français Gustave Eiffel, deux ans avant
la construction de la Tour Eiffel à Paris.
Les bains arabes : abusivement appelés « arabes », ils n'ont en fait jamais été construits
par les musulmans. Inspirés des thermes et bains publics romains, ils
sont décorés d'éléments d'inspiration orientale, comme la coupole
laissant passer la lumière céleste. L'édifice extérieur, de style roman,
fut construit en 1194, avec une structure imitant la distribution des
bains musulmans, selon la mode de l'époque. Sous restructuration fin
1200, les bains seront fermés au XVe siècle.
En 1671, ils sont mis à la disposition du couvent des Capucins, qui les
utilisèrent comme local, pour la cuisine ou la lessive. Le lieu
rouvrira au public en 1929.
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