Dès 1262, Pézenas s’affirme lorsqu’elle entre dans le domaine royal, au lendemain de la croisade contre les Albigeois, comme un lieu de foires jusqu’au milieu du XIXème siècle.
Les Montmorençy, Gouverneurs de la province du Languedoc, font de Pézenas leur capitale.
Les Etats Généraux -assemblée itinérante qui vote l’impôt au roi et supervise l’administration des diocèses- siègent fréquemment à Pézenas et attirent une société qui construit de beaux hôtels particuliers et des maisons des champs, véritables petits châteaux.
Sous la protection du Prince de Conti, Jean Baptiste Poquelin dit Molière, et ses compagnons de l’Illustre Théâtre, nouent avec la gloire. De 1653 à 1657, Molière et ses amis régalent de farces le Prince et ses amis. Molière aurait trouvé l’inspiration de certaines d’entre elles, assis dans le fauteuil de son ami, le barbier Gély, place du marché au Bled.
Des fréquents séjours de Molière à Pézenas est né le mouvement moliériste du XIXème siècle. Ce qui fera dire plus tard à Marcel Pagnol que « si Jean Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas. »
Au milieu du XIXème siècle, alors que Pézenas est à son apogée, son éloignement de la voie ferrée reliant Montpellier à Bordeaux signe le début de son déclin. Ce fut une bénédiction déguisée, puisque cet éloignement a permis à la ville de préserver un patrimoine historique et architectural exceptionnel.
Son centre historique, et notamment sa première enceinte, a été un des premiers secteurs sauvegardés par la loi Malraux en 1965. Ce qui a permis une restauration qualitative de nombreux hôtels particuliers. (www.ville-pezenas.fr)
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