08 décembre 2012

C'est l'hiver aussi pour les p'tits oiseaux...

La neige est arrivée depuis 2 jours, aussi nous avons installé les mangeoires pour les oiseaux du jardin, qui n'ont pas tardé à en trouver l'emplacement et à venir se régaler tout au long de la journée, nous offrant comme chaque année leur présence amicale..





02 décembre 2012

Reims prépare Noël

Petite sortie à Reims samedi après-midi, pour le traditionnel marché de Noël, je n'avais pas mon appareil photo, mais mon Galaxy Note m'a dépanné pour ces quelques clichés :































13 novembre 2012

Arbres de feu

L'automne est désormais bien installé, le soleil, pas très présent depuis le début novembre, a fait aujourd'hui une apparition remarquée, rendant leur flamboyance aux arbres toujours un peu ternes sous la pluie.
Cela fût le prétexte à une balade dans la campagne, sur la petite route reliant Cousances les Forges à Narcy, où l'église se reflète dans le tranquille étang, puis retour par Chamouilley et le bord du canal ...












07 novembre 2012

Le magnolia de Troisfontaines, arbre de l'année 2013 ?


Le magnolia de l'Abbaye de Trois-Fontaines représente la Champagne-Ardenne pour la deuxième édition du Concours National de l'arbre de l'année 2013 organisé par l'ONF et le Magazine "Terre Sauvage".
Vous pouvez voter jusqu'au 1er juin 2013 sur le site www.arbredelannee.com.

N'hésitez pas à partager ce lien avec vos amis, et allez voter pour lui ! cet arbre mérite bien d'être élu, non ?





04 novembre 2012

Éclipse totale du Soleil - 11 août 1999

Le 11 août 1999 avait lieu une éclipse totale de Soleil visible en France. Ce phénomène reste très rare en un lieu donné : la précédente éclipse totale observable dans notre pays s'était déroulée le 15 février 1961, la prochaine est prévue pour le 3 septembre 2081.
L'éclipse de 1999 se présentait sous les meilleurs auspices : elle se produisait en été pendant une période de vacances et en plein milieu de journée quand le Soleil est au plus haut. Des dizaines de millions de curieux étaient attendus à l'intérieur de la bande de totalité, là où le Soleil serait complètement masqué : une bande de moins de 200 kilomètres de large, s'étendant du sud de la Nouvelle-Écosse jusqu'au golfe du Bengale. En France cette bande s'étirait au nord d'une ligne Le Havre-Strasbourg. La durée de la phase totale devait être inférieure à 3 minutes, assez peu si on la compare à la grande éclipse totale de 1973 observable en Afrique du Nord (totalité de 7 minutes).
Malheureusement, en 1999, dans le jeu de cache-cache qui se jouait entre le Soleil et la Lune, une troisième invitée est venue perturber le spectacle : la météo. Dès le 10 août la pluie envahissait le nord de la France et les prévisions pour le lendemain n'étaient guère réjouissantes. C'est donc sous les nuages que la plupart des spectateurs vécurent cette éclipse le 11 août. Quelques petites régions eurent la chance d'avoir un ciel dégagé.
À l'est de Reims, les nuages se dissipèrent pendant la phase partielle, alors que la Lune grignotait lentement le Soleil. La baisse de luminosité ne se fit sentir qu'une dizaine de minutes avant la totalité. Le paysage devint blafard, puis soudain un cri : "L'ombre !" Au loin, fonçant à plus de 1000 kilomètres à l'heure, l'ombre de la Lune fondit sur les observateurs. Tout le monde pu alors lever les yeux au ciel : la couronne solaire se déployait autour du disque occultant la Lune. Dans les téléscopes, on pouvait admirer des protubérances qui projetaient leurs flammes rouges au bord du Soleil. Les 3 minutes de totalité passèrent et soudain un éclair de lumière signa la fin du spectacle : le Soleil faisait son grand retour. (futura-sciences.com)
J'ai eu la chance d'observer cette éclipse en pleine campagne, au bord d'un champ, sur la commune de la Croix en Champagne, justement dans cette zone, non loin de l'autoroute Reims - Metz ; ce fut un moment inoubliable, marqué par la fuite en avant, dès que la lumière a diminué, d'un troupeau de chevreuils et par le brusque silence des oiseaux ; j'ai pu prendre cette photo, qui me permet, même si elle n'est pas de très bonne qualité, de revivre cet instant magique !
Pour la prochaine, j'aurai 124 ans, j'ai peur de trembler un peu en prenant la photo ;)

21 octobre 2012

Thonnance les Joinville : église Saint-Didier

La seigneurie de Thonnance appartenait à l'évêque de Châlons depuis la cession (ou la restitution) de Simon de Joinville en 1218 (l'évêque était également décimateur).
L'église de Thonnance-lès-Joinville était le siège d'une cure à la nomination de l'évêque de Châlons.

L'église Saint-Didier est un édifice homogène remontant à la fin du 18e siècle (graffito daté de 1777 au niveau du portail du flanc sud et une cloche fondue en 1780).
Elle présente un plan allongé avec une nef est à trois vaisseaux, couverts par un toit unique, de sept travées : le vaisseau central est couvert par une fausse-voûte en berceau et les collatéraux sont plafonnés. La sixième travée du vaisseau central est couverte d'une voûte d'arêtes et elle supporte le clocher. La base extérieure de ce dernier est en pierre et le reste est en charpente couvert d'ardoise et couronné par un toit à l'impériale. Le choeur à travée unique couverte d'une fausse voûte en berceau se termine par un chevet plat contre lequel est adossée la sacristie.
La façade occidentale est occupée par un porche à péristyle en pierre et un petit porche est adossé au flanc sud de la troisième travée.
Le porche occidental et la croupe au-dessus sont couverts d'ardoise et le reste de l'édifice est en tuile creuse mécanique.
La voûte du chœur est ornée d'une peinture monumentale représentant une Trinité peinte probablement dans les années 1950.

Plusieurs éléments de l'église Saint-Didier sont classés MH au titre d’objet :

- l'orgue attribué au facteur J.B. Gavot (1835 – 1840) les éléments de la partie instrumentale
- la chaire à prêcher, en bois taillé, de style Louis XIV (datée de la fin du XVIIe siècle)
- la dalle funéraire d'une dame, pierre gravée avec armoiries, du XVIe siècle
- plusieurs statues en pierre : un Saint-Joseph peint du XVIIe siècle, une Sainte-Barbe peinte du XVIe siècle, un Christ aux liens du XVIe siècle, une Vierge à l'enfant peinte du XVIIe siècle, un Saint-Vincent peint du XVIe siècle
- plusieurs statues en bois : une Sainte-Catherine peinte du XVIIe siècle, une Sainte Anne et la vierge en bois polychrome doré du XVIIIe siècle, un Christ en croix taillé et peint du XVIIIe siècle et une statuette de Vierge de l'assomption servant de bâton de procession en bois taillé, peint et doré, du XVIIIe siècle. (sources Wikipedia et Conseil Régional de Champagne Ardenne - inventaire )