30 avril 2017

Abbaye de Jovilliers (Meuse)

En 1132, Geoffroy II, sénéchal de Champagne et Sire de Joinville, fit don à Herbert, abbé de Rieval, de la ferme de Jovillaris pour la fondation d’une abbaye. En 1141, Henri de Lorraine, évêque de Toul, confirma cette donation et, en 1142 la construction du premier monastère de Jovilliers commença.Les chanoines réguliers et Prémontrés firent valoir les terres environnantes reçues en donation et l’église abbatiale placée sous le vocable de Saint-Pierre-et-Saint-Paul servit de paroisse aux fermiers établis dans la basse cour de l’abbaye.
En 1592, la nef de l’église et une partie du couvent furent brûlées par les Huguenots, puis les méfaits des gens de guerre et le retour des Huguenots en 1611, réduisirent à néant les efforts de restauration.

En 1731, le dernier abbé régulier, Claude Collin, soutenu par les Prémontrés de Pont-à-Mousson et de Jeand’Heurs, mena à bien la reconstruction jusqu’à sa mort en 1743. À la Révolution, monastère et biens furent vendus en lots, transformés en exploitations agricoles, destination qui est toujours celle d’aujourd’hui.
Au cours du XIXe siècle, la destruction de la nef, les pillages et les démolitions réduisirent à nouveau l’édifice.
Les vestiges de l'abbaye ont été inscrits Monument historique par arrêté du 17 novembre 1995.

Il ne reste aujourd’hui aucun élément de l'abbaye initiale du XIIe siècle : tous les bâtiments actuels sont des reconstructions en style classique, datées depuis avril 1720, en pierre de Savonnières-en-Perthois. Subsistent les communs et leurs intérieurs XVIIIe siècle, le cloître ainsi que la cour dominée par l'imposante façade de l'abbatiale.

L'abbatiale n'a conservé que son étonnante façade : deux tours carrées massives à deux niveaux et reliés entre elles par un délicat portail en hémicycle. En dehors de cet hémicycle, les pilastres et chapiteaux des tours furent inachevés lui conférant une grande austérité.

Le périmètre de l’abbaye est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. (source Wikipedia)




























27 avril 2017

Dans le Luberon en avril : abbaye de Sénanque 1/2


Enserrée dans le creux de son vallon, l'Abbaye Notre-Dame de Sénanque demeure comme un des plus purs témoins de l'architecture cistercienne primitive. Elle est toujours habitée par une communauté de moines cisterciens. Tout l'édifice du 12ème siècle est toujours utilisé par les moines de Sénanque, mais est toutefois accessible grâce à des visites guidées : dortoir, église abbatiale, cloître, chauffoir et salle du chapitre
(tous les commentaires sont tirés du site officiel de l'Abbaye de Sénanque).