21 octobre 2012

Thonnance les Joinville : église Saint-Didier

La seigneurie de Thonnance appartenait à l'évêque de Châlons depuis la cession (ou la restitution) de Simon de Joinville en 1218 (l'évêque était également décimateur).
L'église de Thonnance-lès-Joinville était le siège d'une cure à la nomination de l'évêque de Châlons.

L'église Saint-Didier est un édifice homogène remontant à la fin du 18e siècle (graffito daté de 1777 au niveau du portail du flanc sud et une cloche fondue en 1780).
Elle présente un plan allongé avec une nef est à trois vaisseaux, couverts par un toit unique, de sept travées : le vaisseau central est couvert par une fausse-voûte en berceau et les collatéraux sont plafonnés. La sixième travée du vaisseau central est couverte d'une voûte d'arêtes et elle supporte le clocher. La base extérieure de ce dernier est en pierre et le reste est en charpente couvert d'ardoise et couronné par un toit à l'impériale. Le choeur à travée unique couverte d'une fausse voûte en berceau se termine par un chevet plat contre lequel est adossée la sacristie.
La façade occidentale est occupée par un porche à péristyle en pierre et un petit porche est adossé au flanc sud de la troisième travée.
Le porche occidental et la croupe au-dessus sont couverts d'ardoise et le reste de l'édifice est en tuile creuse mécanique.
La voûte du chœur est ornée d'une peinture monumentale représentant une Trinité peinte probablement dans les années 1950.

Plusieurs éléments de l'église Saint-Didier sont classés MH au titre d’objet :

- l'orgue attribué au facteur J.B. Gavot (1835 – 1840) les éléments de la partie instrumentale
- la chaire à prêcher, en bois taillé, de style Louis XIV (datée de la fin du XVIIe siècle)
- la dalle funéraire d'une dame, pierre gravée avec armoiries, du XVIe siècle
- plusieurs statues en pierre : un Saint-Joseph peint du XVIIe siècle, une Sainte-Barbe peinte du XVIe siècle, un Christ aux liens du XVIe siècle, une Vierge à l'enfant peinte du XVIIe siècle, un Saint-Vincent peint du XVIe siècle
- plusieurs statues en bois : une Sainte-Catherine peinte du XVIIe siècle, une Sainte Anne et la vierge en bois polychrome doré du XVIIIe siècle, un Christ en croix taillé et peint du XVIIIe siècle et une statuette de Vierge de l'assomption servant de bâton de procession en bois taillé, peint et doré, du XVIIIe siècle. (sources Wikipedia et Conseil Régional de Champagne Ardenne - inventaire )

















14 octobre 2012

Saint-Dizier , la ville change..

Dans le projet Saint-Dizier 2020 figure la création d'une "darse commerçante" reliant le canal à la place du 11 novembre ; c'est dans cette perspective que le quartier, petit à petit, a dû céder à la municipalité la plupart des bâtiments et terrains actuellement occupés, et en particulier l'immeuble qui abritait les anciens bureaux de EDF-GDF jusqu'en octobre 2011, date où les agents ont emmenagé sur le site de la rue Alfred Kastler, sur la zone de référence.   (voir ici)

Mais vous souvenez-vous de quand datait cet immeuble, dont la démolition est d'ores et déjà programmée ? Reportons-nous au journal "L'Est Républicain" de juillet 1960 :


et voilà ce que devrait être le quartier,d'ici à 2020 (illustration : revue "Ligne directe" automne 2012)


12 octobre 2012

La Brasserie Excelsior à Nancy

L'Excelsior (familièrement désigné par l'apocope "L'Excel") est une brasserie à l'architecture de style Art nouveau située à Nancy, en Lorraine, à l'angle formé par les rues Henri-Poincaré et Mazagran, sur la place Thiers.

C'est au cours du conseil de surveillance du 12 février 1910 de la société Moreau et Cie, brasserie située à Vézelise, que Louis Moreau décide d'ouvrir à Nancy une brasserie dans la tradition des grands cafés de la « Belle Époque », véritable vitrine de luxe de ses produits, ainsi que l'ont déjà les brasseurs de Champigneulles, de Charmes et de Saint-Nicolas-de-Port. Cette brasserie s'appellera l'Excelsior et elle coûtera 184 000 francs-or, amortis en 1919. La brasserie L’Excelsior, et son hôtel de cinquante chambres aujourd’hui transformées en appartements, s’ouvrent à Nancy en février 1911.

Après avoir échappé miraculeusement aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la brasserie L’Excelsior a failli disparaître pendant les années 1970 lors des restructurations prévues dans le quartier de la gare, notamment pour la construction de la tour Thiers. L’Excelsior, dont les propriétaires avaient négocié la destruction avec les promoteurs, moyennant l’édification d’une guinguette sur la place Thiers. Il aura fallu que le célèbre commissaire-priseur, Maurice Rheims, spécialiste de l'Art nouveau, se propose de donner à Nancy une conférence de dissuasion pour que la municipalité renonce à son plan d’américanisation du secteur de la gare, qui aurait impliqué la destruction de l’immeuble de l’Excelsior.

Les façades, toitures et la salle de brasserie avec son décor du rez-de-chaussée sont finalement classées aux monuments historiques par un décret du 22 juin 1976.


Le bâtiment, œuvre des architectes Lucien Weissenburger et Alexandre Mienville, se situe au cœur de l’effervescent quartier de la gare. Très sobre, en rupture avec l’architecture nancéienne, l’extérieur de l’immeuble offre un contraste saisissant avec la salle de la brasserie, authentique chef d’œuvre de l'École de Nancy. Si la façade, par sa rigidité et sa verticalité renvoie à l’école viennoise, les lignes courbes du volume intérieur, mêlées aux thèmes végétaux et exotiques, sont celles que l’Art Nouveau nancéien affectionne.

Bien que tardif, cet ensemble décoratif unique est le fruit de la collaboration exemplaire de Louis Majorelle, Jacques Grüber et Antonin Daum, qui demeurent les hérauts de l’École de Nancy après la mort d’Émile Gallé. Les vitraux de Grüber ornent de fougères, de pins et de feuilles ginkgo biloba, les larges baies. Au sol, une mosaïque de Pèlerin dessine de larges palmes stylisées.

Le mobilier en acajou massif de Cuba, conçu par Majorelle, associe ses couleurs chaudes à l’essence exotique des lambris en tamarinier. Trois cents becs lumineux de Daum, des lustres et des appliques en cuivre ciselé éclairent les voussures du plafond où serpentent de grandes fougères. Restauré, l’Excelsior, dernier témoin des nombreux hôtels, restaurants, brasseries… nés au début du XXe siècle, a retrouvé sa splendeur d’antan.

L’Excelsior appartient depuis 1987 au groupe de restauration Flo.

Son logo utilise Arnold Böcklin, l'une des polices d'écritures plus connues de l'Art nouveau. (Wikipedia)

Retrouvez le site de l'Excelsior en suivant ce lien www.brasserie-excelsior.com


















09 octobre 2012

Octobre Rose


Aujourd'hui le cancer du sein concerne 1 femme sur 8 !

Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.
Grâce au dépistage précoce, la moitié des cancers du sein sont décelés alors qu'ils mesurent moins de 2 cm !

Ce niveau de détection permet d'atteindre de très hauts taux de guérison tout en réduisant considérablement l'agressivité des traitements appliqués. Il est donc important de vous informer sur le cancer du sein car cela peut vous sauver la vie.


L’importance du dépistage précoce

A tout âge

Vous devez être régulièrement suivie par un médecin traitant ou par un gynécologue qui n'hésitera pas à vous prescrire les examens nécessaires en cas de doute. Ce suivi médical doit avoir lieu tous les 6 mois ou tous les ans à partir de 30 ans.

Il est important que chacune devienne actrice de sa santé en pratiquant tous les mois une auto-palpation des seins. (lien « auto-examen).

A partir de 50 ans

Votre médecin traitant ou votre gynécologue vous fera pratiquer une mammographie tous les 2 ans au minimum, tous les ans s'il estime cela nécessaire.
En France, le "dépistage organisé" est accessible aux femmes à partir de 50 ans et jusqu'à 74 ans.

Vous trouverez de nombreuses informations sur le site www.cancerdusein.org/




Ouf....

Voilà, je viens de terminer de remettre toutes les photos de chaque article, le blog a repris son aspect initial ; j'espère ne pas avoir déçu trop de personnes trouvant ces gros sens interdits en lieu et place de clichés plus agréables à regarder, et surtout que çà ne les découragera pas de revenir me rendre visite...

Le blog va prendre maintenant son rythme automnal, sans doute un peu moins d'articles et de photos qu'en été, parce que je sors moins quand fait froid et surtout quand il pleut ....mais vérifiez quand même de temps à autre... à très vite !

07 octobre 2012

Photos de retour, un peu..

Je n'ai pas trouvé de solution pour récupérer les photos "disparues", aussi j'ai commencé à les réintégrer manuellement au blog, parce que vraiment, des articles sans illustrations, c'est un peu tristounet ;)
j'en aurai pour quelque temps avant de tout remettre en ordre, j'espère que çà ne prendra pas plus de quelques jours...

06 octobre 2012

Gros bug !!!

On vient de me signaler que mes photos ne s'affichaient plus sur mon blog, je ne sais pas trop ce que se passe et je mène l’enquête...
j'ai bien peur d'avoir fait une fausse manoeuvre et d'avoir supprimé ces photos  ; je ne me vois pas trop refaire tous les articles, mais je vais supprimer ces gros "sens interdits" moches comme tout, et j'essaierai de remettre deux-trois photos par article dans les jours qui viennent ;
en espérant que cela ne vous découragera pas pour continuer à me suivre...