23 septembre 2013

La Garde Républicaine à Thillombois

La Garde républicaine est une subdivision de la gendarmerie nationale qui assure des missions d'honneur et de sécurité au profit des plus hautes autorités de l’État ainsi que des missions de sécurité au profit du public. Elle concourt également au rayonnement culturel de la France avec ses formations musicales et ses formations spéciales. Enfin, elle exécute des missions d’assistance, de formation et de coopération, tant en France qu’à l’étranger.

Subordonnée à la Région de gendarmerie d'Île-de-France, elle est composée en 2013 de 2 859 hommes et femmes, militaires et civils1 (contre 3 200 dans les années 2000), sur un total de 105 000 personnels pour l'ensemble de la gendarmerie. Elle est constituée d'un régiment de cavalerie, de deux régiments d'infanterie et de formations musicales qui comprennent notamment un l'orchestre et le chœur de l'armée française. Depuis 2010, elle est commandée par le général de division Philippe Schneider.

Intrinsèquement liée à Paris, elle n'abandonne qu'en 1978 le nom de « Garde républicaine de Paris », acquis en 1870. Les gardes portent sur leur uniforme un écusson aux armoiries de la ville.

Le siège de l'État-Major de la garde Républicaine se trouve au quartier des Célestins dans le 4e arrondissement de Paris.

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Lors du spectacle d'hier (proposé par l'association "Connaissance de la Meuse" et "la Meuse, l'autre pays du cheval") au château de Thillombois, dans le département voisin de la Meuse, nous avons pu assister à plusieurs démonstrations :

La Fanfare de Cavalerie : créée en 1848, elle comprend alors douze trompettes. Ses effectifs sont aujourd'hui composés d'un officier trompette-major, de deux timbaliers, 21 trompettes d'ordonnance, 5 trompettes basses, 4 trompettes contre-basses et 5 trompettes cors. Les trompettes sont montées sur des chevaux alezans ; ceux des timbaliers de robe grise sont un arabo-boulonnais et un pur sang x percheron, soit des croisements capables de supporter les 25 kg des timbales. Les timbales furent offertes en 1937 par la ligue hippique de l'Île-de-France.

Les personnels de la fanfare sont des musiciens de formation, qui apprennent à monter à cheval au centre d'instruction de Saint-Germain-en-Laye. La fanfare du régiment de cavalerie est la seule formation européenne à défiler au trot.










Le Solo de dressage : Présentation d’un travail d’équitation traditionnelle reposant sur l’adhésion du cheval à la volonté du cavalier. Ce travail vise à "développer la force et la souplesse de l’animal tout en respectant son harmonie musculaire"








La reprise des douze : Évolution de douze cavaliers sous les ordres d’un sous-officier, maître de manège. L’accent est mis sur les évolutions symétriques et les alignements rigoureux en vue d’obtenir un spectacle plaisant et harmonieux.









La reprise des tandems : Reprise exécutée par huit cavaliers qui font évoluer seize chevaux au moyen de longues rênes. Ces tandems, composés d’un cheval de tête – ou cheval de flèche – et d’un cheval monté – ou porteur - effectuent des figures aux trois allures (marche, trop, galop) et en musique.









Le carrousel des lances : exécuté par trente-deux cavaliers sous les ordres d’un lieutenant et accompagnés par la fanfare de cavalerie. Dans la tradition de la chevalerie, les carrousels étaient des parades qui manifestaient la gloire militaire ainsi que la maîtrise et le courage des cavaliers.












et pour le final, tous les chevaux et cavaliers se sont rassemblés sur la piste pour un dernier salut aux spectateurs ; ce fut un spectacle magnifique à regarder, sous un chaud soleil d'automne! bravo aux organisateurs qui n'avaient rien laissé au hasard sur le plan logistique, et merci à la Garde Républicaine !