16 mai 2013

Pont-Aven



Bro Goz ar milinou, Baradoz an Arzou, "Vieux pays des meuniers, Paradis des artistes", Pont-Aven vous invite à découvrir la beauté de ses paysages, la richesse de son histoire d'amour avec l'art et les artistes et en particulier le plus célèbre d'entre eux, Paul Gauguin.

Son port qui se gonfle à la marée montante, est aujourd'hui réservé aux plaisanciers. Il fut dès le XVIIIè siècle une source de prospérité pour le pays.

Avant les peintres, ce sont les moulins et leur étonnante concentration qui ont fait la réputation de Pont-Aven. En amont et en aval du pont principal s’échelonnaient une quinzaine de moulins. Certains d’entre eux, bâtis sur des rochers escarpés, sont à découvrir au fil de l’Aven. Cette rivière, filet d’eau rapide qui descend des Montagnes Noires, voit sa course ralentie par d’énormes blocs de granit formant des barrages naturels. Profitant de cette situation idéale, de nombreux moulins se sont installés et ont travaillé à plein régime jusqu’au début du XXème siècle. (plus d'infos sur www.pontaven.com)




















La chapelle de Trémalo et ses environs (larges allées de hêtres et de chênes, fermes et manoirs voisins) étaient bien connus des artistes, constituant un de leurs buts de promenade favoris. L’édifice du XVIème, à l’orée du bois d’Amour, est coiffé d’un toit asymétrique dont la pente nord touche presque le sol. Au pied du chevet plat soutenu par deux robustes contreforts, s’élève un modeste calvaire monolithe en granit.


On retrouve les armes des seigneurs du Plessis, famille fondatrice de la chapelle en plusieurs endroits. Au chevet, entre la maîtresse vitre et le contrefort nord. Au-dessus du porche d’entrée, placées dans une coquille St Jacques dans les mains d’un ange. A l’extrémité sud, dans un écusson placé entre les pattes d’un lion. Enfin, peintes sur des écussons en bois à l’intérieur de la chapelle.


La chapelle a conservé ses 3 autels en bois et sa statuaire : Vierge à l’Enfant en calcaire du XVè, Ste Anne éduquant la Vierge, St Corentin, St Laurent et le grill de son martyr, St Etienne et les pierres de son martyr … Les poutres et sablières sculptées de figurines grotesques en bois polychrome représenteraient les 7 péchés capitaux.


Gauguin et la chapelle de Trémalo

A l’intérieur de cet édifice, se trouve le christ en bois polychrome du VXIIème ayant inspiré Paul Gauguin pour son œuvre " le Christ jaune "  en 1889. Pendant cet été 1889, il peignit plusieurs tableaux à thème religieux : le Christ vert inspiré de la piéta du calvaire de Nizon, un autoportrait où il s’est représenté en Christ au jardin des oliviers, le Christ Jaune et l’autoportrait au Christ jaune. Ces œuvres témoignent de l’intérêt de Gauguin pour la vie et l’art religieux des bretons : " Tout respire croyance souffrance passive style religieux primitif et grande nature avec son cri " écrit-il.







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