25 août 2012

Rocamadour, le nid d'aigle


Notre route vers l'Espagne nous a conduits, lors du trajet de départ, à faire halte pour une nuit à Rocamadour ; arrivés vers 16h, nous avons pu profiter du temps magnifique de cette fin juillet (enfin, là-bas, le beau temps !) pour découvrir ce site majestueux que nous n'avions fait que voir de loin lors de précédents voyages.

‘Les maisons sur la rivière, les églises sur les maisons, les rochers sur les églises, et le château sur le rocher’.

La vue est saisissante quand on arrive par la vallée de l’Alzou, à 120 mètres au-dessous du plateau : Rocamadour est un vrai nid d’aigle, posé en équilibre au-dessus de vos têtes. Plus fort que Saint-Jacques-de-Compostelle : l’ermite Amadour attira des pèlerins dès le 12ème siècle. Aujourd’hui, c’est la Vierge noire de Notre-Dame-de-Rocamadour que l’on vient prier dans les sanctuaires. Croyant ou non, la visite est un must. Faîtes comme les pélerins : empruntez la voie Sainte, la rue de la Couronnerie, bordées de maisons médiévales et de portes fortifiées, le parvis des sanctuaires et remontez par le chemin de croix. (www.tourisme-lot.com)


Rocamadour doit sa notoriété à son pèlerinage, la présence humaine de ces lieux remonte au paléolithique supérieur. (Grotte des Merveilles). Dans ce site dédié au culte marial dés son origine, un modeste oratoire est édifié, sans doute par les premiers ermites installés dans un vaste abri sous roche. En 1166, on découvre le corps d’un des premiers ermites très bien conservé (Amadour ?), on le montre ainsi aux pèlerins. A partir de 1172, 126 miracles sont répertoriés. La dévotion à St Amadour est née et s’ajoute au culte marial sans jamais le supplanter. Le pèlerinage remporte un très vif succès, la ville se développe (le bourg est constitué principalement d’une seule rue d’1 Km), les dons affluent et permettent l’embellissement des sanctuaires. Quatre hôpitaux sont construits pour pouvoir accueillir ces pèlerins. L’ascension du grand escalier en s’agenouillant à chaque marche pour prier, fait partie de la démarche du pèlerin. Les maisons fortes côté vallée constituent les remparts, face aux diverses attaques et guerres qui ravagent la région. Au XVI ème siècleles guerres de religions sont particulièrement néfastes à Rocamadour. La société évolue et les grands pèlerinages sont abandonnés. Au XIXème siècle grâce aux évêques de Cahors et de l’Abbé Chevalt, Rocamadour revit et la restauration se fait dans le goût de l’époque, qui éprouve une fascination romantique pour le Moyen-âge (Viollet leDuc, Prosper Mérimée, Victor Hugo…) L’impact économique du pèlerinage, la nécessité de son approvisionnement et les cheminements empruntés par les voyageurs ont profondément modelé la constitution du monde rural qui l’entoure. Au cours de leur promenade, les randonneurs d’aujourd’hui peuvent se désaltérer aux mêmes fontaines que le pèlerin du XIIe siècle.

Avec Rocamadour nous vous invitons à découvrir le Causse de Gramat et le Pays de Padirac, ce territoire où le passé vous accompagne, où le présent vous émerveille et où nous avons le plaisir de vous accueillir.
(extrait de la brochure du Comité du Tourisme du Lot)















 


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